Pour l'eau, j'ai d'abord installé les reflets, laissé séché, puis j'ai mouillé l'ensemble et laissé filer le bleu-gris dans l'humidité en "pompant" avec le pinceau pour préserver les reflets. C'est un moment délicat à surveiller jusqu'au séchage complet. En effet tant que la surface est humide les pigments bleu-gris continuent de vouloir envahir l'ensemble au risque d'éteindre les nuances des reflets.
A ce stade, vous pouvez trouver que l'aquarelle n'est pas très chatoyante ! Ce travail des fonds est déterminant pour définir l'atmosphère finale mais il n'y a bien sûr aucun élément figuratif. On met donc en place d'abord la composition et les tonalités.
L'étape suivante sera encore une préparation du fond puisqu'il faut installer les rochers de la grève...
Je réalise cette aquarelle et vous donne le compte-rendu à mesure. Rien ne me dit qu'elle sera réussie à la fin. C'est quand-même à ce stade qu'on décide ou non de poursuivre. Si c'est loupé, ou moche, ou si ça ne correspond pas à l'effet envisagé, inutile de s'acharner, on ne peut pas corriger.
Remarquez que les murs en bois peint de la cabane paraissent pour l'instant très sombre, ils ont leur valeur définitive alors que le reste va s'enrichir par quelques superpositions. Pour qu'un élément sombre garde sa légèreté d'aquarelle il est toujours préférable de le peindre d'emblée à sa valeur définitive donc d'éviter, autant que possible, de le faire en plusieurs couches.
Pour terminer voici une adresse précieuse pour vraiment connaître les pigments, leur transparence, leur caractère http://www.lechemindenoon.com/wordpress/reperes/arc-en-ciel/ma-boite-daquarelle/
A suivre... mais pas tout de suite, demain je suis occupé, c'est le dernier jour de mon exposition. Ensuite il faut démonter et ranger.
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